Oiseau forestier, le grosbec se laisse plus facilement observer en hiver...

C’est donc le moment idéal pour le repérer et noter par la même occasion d’autres espèces fréquentant les mêmes types d’habitats. Plusieurs programmes permettent de collecter des données sur cette espèce : le SHOC, l’EPOC hivernal ou même Oiseaux des Jardins…

Le Gros-bec casse-noyaux est observable toute l’année en France, mais il l’est plus facilement en hiver pour plusieurs raisons :

• l’absence de feuillage dans les arbres
• une plus grande dispersion de l’espèce à cette période
• un comportement grégaire : l’espèce se déplace en petits groupes
• la présence aux mangeoires
• et l’apport de migrateurs venus du Nord de l’Europe.

Où et quand l’observer ?  

La population française est considérée comme sédentaire et occupe les habitats forestiers du nord et de l’est du territoire pour la reproduction. En hiver, les individus se dispersent et s’invitent dans les vergers, les parcs et les jardins, notamment ceux avec mangeoires. Les populations migratrices en provenance du nord de l’Europe hivernent surtout en Europe méridionale. Certaines années, lorsque la fructification de certaines essences forestières (hêtres, sorbiers, merisiers) est faible en Europe du Nord et centrale, on assiste à des phénomènes d’invasion qui touchent l’Europe de l’Ouest comme ce fut le cas en 2019.

Cibler le grosbec : un bon moyen de collecter de la donnée sur d’autres espèces hivernantes 

Quelques espèces hivernantes partagent le même type d’habitat que le gros-bec. C’est le cas par exemple des grives litornes et mauvis, des pigeons colombin et ramier ou encore du Bouvreuil pivoine dont la présence est à rechercher dans les mailles atlas.

Plusieurs façons de collecter de la donnée 

Privilégier la saisie par EPOC. Pour rappel, il s’agit de noter, durant 5 minutes, toutes les espèces que vous avez détectées.

Pour signaler vos observations, rendez-vous sur Faune France ou utilisez l’application Naturalist.